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Cassiopée
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(Cassiopée) DO YOU KNOW WHO YOU ARE ? Empty (Cassiopée) DO YOU KNOW WHO YOU ARE ? {Mer 7 Juil - 21:46}

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Nom :  Becker
Prénom : Cassiopée, ou Cassie
Age : 23 ans
Groupe : Humain lié
Métier : Danseuse au Ballet Institut de Leandra Hagendorn, commence également à participer à des représentations d’un peu plus grande envergure. De plus, elle pense prendre prochainement des cours afin de devenir enseignante de danse et/ou d’arts, pour prévoir sa (très jeune) retraite.
Quartier d'habitation : Blume, passe beaucoup de temps chez Tugdual le reste du temps
Orientation : Bisexuelle, le cœur qui tremble un peu trop de peur rien qu’à penser à l’amour (Tugdual qui la harcèle déjà bien assez comme ça, qui écarquille ses yeux d’effroi rien qu’à imaginer ce qu’il peut bien lui raconter).

Passions : Le rythme, le cœur à l’unisson avec la musique, pointe tendue, dos droit mademoiselle, rigueur et le corps qui se tord (souplesse incarnée) – la danse comme point de repère, comme point de lumière.
Minuscules et pourtant tellement fascinants, les florinums font également battre son cœur d’une façon bien plus irrégulière que le métronome sur lequel elle se souvent. Toute leur civilisation, toutes leurs croyances et leurs liens si fort avec la nature, Cassie aime toujours en apprendre plus sur eux depuis sa plus tendre enfance – depuis qu’elle connaît leur existence. Encore plus depuis qu’elle côtoie quotidiennement son flien.
Par extension, tout ce qui attraie à la nature attire son attention. Végétarienne depuis qu’elle connaît le traitement des animaux par les humains, glisse doucement vers le végétalisme même si la civilisation est encore compliquée sur ce point (lait et œuf dans les ¾ des compositions alimentaires des grandes surfaces) – fait attention au tri des déchets, participe à de nombreux rassemblements de nettoyage des forêts et des rues.
Phobies : L’amour. Les sentiments intenses, ceux qui font battre le cœur beaucoup trop vite et trop fort, ceux dont on ne contrôle rien et qui nous font perdre la raison l’effraient en général, mais l’amour la fait trembler. L’habitude de tout contrôler, moindre mouvement calculer, musique à suivre à la seconde près – tout est bien dirigé, bien cadré, droit et compréhensible. Cassie aime ce qui est compréhensible, et les sentiments ne le sont pas.
Les piqûres, elle n’en a jamais eu alors n’en connaît pas la douleur. Elle essaie donc de se tenir le plus loin possible des abeilles, bourdons et guêpes, surtout en humaine. En taille florinum, c’est un peu plus compliqué de les fuir, alors elle côtoie tout de même assez souvent les abeilles et bourdons et parvient même à leur faire quelques câlins, désormais.
Parfum préféré : La rose, qu’elle aime tout aussi bien en odeur qu’en sirop ou en glace, d’ailleurs.
Flanimal préféré : Cœur qui fond sous la mignonnerie, pokerface perdue dès qu’elle en aperçoit un même de loin : le lapin bélier nain possède définitivement son cœur. Elle aime aussi beaucoup les lumières des lucioles au printemps et en été – elle se sent guidée et protégée.
Tics : La danse lui a appris la posture droite et aucun mouvement superflu. Elle en a gardé les réflexes et a bien du mal à se détendre, qu’elle soit sur une chaise ou un canapé.
Elle enroule parfois ses cheveux autour de son doigt lorsqu’elle réfléchir.
Style vestimentaire : Assez féminin, plutôt dans le genre grunge/lolita, en contraste avec le blanc et rose des représentations de danse. Elle adore les outfits en rapport avec l’astronomie – étoiles, lunes, constellations… Elle prend beaucoup de temps à préparer ses vêtements.

feat : Kagura de Gintama

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Funfacts ; Premier pas : Comme par contraste avec la rigueur de la danse, tes cheveux de feu sont pratiquement lâchés ou tenus par de larges chouchou lorsque tu es à l’extérieur. Dès que tu quittes la scène, tu détaches l’élastique qui les enserre au point de te tirer sur le cuir chevelu et les laisse reprendre leurs habitudes sur tes épaules. De plus, tu en prends grand soin ; lotions et masques végétaux au moins une fois par semaine, afin qu’ils ne perdent pas de leur éclat malgré les longues heures qu’ils passent à rester bien attachés à ton crâne.

Deuxième pas : Quand on pense danse classique, on pense accident. Pourtant, toi, il ne t’est presque rien arrivé depuis ton enfance, à peine quelques entorses et autres foulures lorsque tu forçais trop. On te répète souvent que tu es chanceuse, que tu dois continuer à faire attention – mais la vérité est que tu ne fais pas spécialement attention. Il faut simplement croire que ta bonne étoile te surveille de très près.

Troisième pas : Le cœur tremblant, comme un chat effrayé blottit dans un coin d’une pièce sombre. Les sentiments complexes t’effraient, tu ne sais pas y faire – tu ne sais pas comment gérer les envolées émotionnelles, ni les larmes qui peuvent parfois rouler le long de tes joues, ni le feu de colère qui peut remonter le long de ta gorge. Toute émotion trop intense est pour toi une source de stress intense – il n’y a qu’avec Tugdual où te sentir proche de lui te paraît naturel. Par conséquent, tu fuis, souvent. T’enfermes à l’intérieur de toi-même, placard clos à double tour, attend patiemment que la tempête passe. Par conséquent, loin de tes sentiments, tu es souvent calme et posée, presque détachée. Souvent froide, bien plus que tu ne le voudrais, tout simplement car tu ne sais pas comment réagir.

Quatrième pas : Danse en passion constante, la lecture dès qu’une miette de temps libre arrive. Les lignes qui s’enchaînent en boucle sous tes yeux, tu lis partout, sur le chemin pour rentrer de l’institution, pour aller jusqu’au portail, pour aller chez Tugdual. Pas n’importe quelles lignes, pas n’importe quels types de romans – surtout des romantiques. Beaucoup de slice of life. Tout ce qui décrit les sentiments les plus profonds et complexes qui puissent exister en ce bas monde, tout ce qui touche aux émotions les plus pures et incompréhensibles se trouvent dans ta bibliothèque. Tu te gorges d’informations en espérant qu’un jour, tu parviennes à les comprendre – en vain, jusqu’à présent.



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histoire : Une fumée blanche s’évapore de tes lèvres.

Joues rougies par le froid, tu portes tes gants chauds sur ces dernières et relèves ton regard vers ton père et ta mère qui t’attendent en souriant. « Allez viens Cassie ! » Tu revois maman te tendre la main, tu te revois te précipiter vers elle pour l’attraper et la serrer. Sa main est encore plus chaude que tes gants, tu te demandes comment elle fait pour ne pas avoir froid sous ces températures hivernales alors qu’elle n’a que son manteau pour s’en protéger. Tu tournes la tête vers ton père qui te sourit et te prends la main à son tour. Entourée par tes parents, protégée et choyée, vous vous engagez dans l’une des entrées de la Forêt Noire pour votre balade hebdomadaire.

Tu as trois ans, et du bout des lèvres
Comme un murmure – un secret qu’on doit bien garder
Ta mère te parle pour la première fois de ces petits êtres qui vivent là,
En harmonie parfaite avec la nature.

Elle te raconte toutes ces fois où elle les a aperçu, où elle a tenté de les approcher durant son enfance et son adolescence – en vain.
Elle te raconte son premier passage par le portail – juste sous cette souche-là te précise-t-elle en te la pointant du doigt – qu’elle n’a fait qu’il y a quelques années seulement, très peu de temps avant ta naissance.
Elle te raconte tout ça et
Ses yeux brillent tellement
D’un amour que tu ne comprends pas – d’un amour différent de celui qui apparaît dans ses yeux lorsqu’elle te regarde toi ou ton père.
Ton père qui d’ailleurs l’écoute, gentiment, patiemment, un sourire léger aux lèvres, un sourire amoureux.

Tu es trop petite pour te rendre compte de tout ça. Toi, tu sais juste que ta maman est heureuse et que ces minis êtres doivent être très passionnants à voir. Tu te dis que tu aimerais bien les rencontrer, que tu aimerais bien pouvoir jouer avec eux, grimper sur les dos des insectes toi aussi, que ça doit être rigolo à faire !

Maman s’accroupit, prend ton visage en coupe dans ses mains et dépose un baiser sur ton front. « Un jour, quand tu seras un peu plus grande, je t’y emmènerais, tu verras. » Tu te renfrognes, prête à faire un caprice, mais maman se relève déjà et te propose de faire un bonhomme de neige. Déjà, l’idée s’échappe de ton esprit, trop contente de jouer avec la neige. Ton esprit d’enfant s’éparpille aussi vite qu’un souffle de vent, mais maman veillera à ce que tu n’oublies jamais ce jour d’hiver,
Ce jour où ton monde s’est ouvert à bien plus encore
Que tout ce que tu aurais bien pu imaginer.

❀ ❀ ❀


Tes yeux s’écarquillent face à ce que tu vois, ton souffle se coupe, même ton cœur semble s’arrêter de battre pendant quelques secondes. A la peur se mêle l’excitation, l’envie d’exploration de toutes ces choses inconnues et déconcertantes qui s’offrent à toi. Tout est devenu immense autour de toi, les arbres, les fleurs, la souche par laquelle ta mère et toi êtes passées. Est-ce vraiment ici qu’habite cette personne qui deviendra si importante pour toi, comme ta mère te le répète souvent ? Celle qui acceptera toujours de jouer avec toi et de te prendre dans ses bras, quelque chose d’encore plus fort que l’amour que ta mère ressent pour toi – ce qui est vraiment fort, gros comme ça qu’elle t’a dit en ouvrant très grand les bras ? Tu tournes sur toi-même pour être certaine de ne pas être en train de rêver, pour vérifier que le paysage autour de toi ne se dérobera pas sous tes pieds.

Ce n’est pas le cas.
Tout reste bien en place et soudain
Tu te rends compte que tu y es vraiment –
Tu es arrivée à Halesia, cette ville dont ta mère t’avait tant parlé.

« Bienvenue à Halesia mon cœur. » Ta mère passe ta main entre tes mèches et caresse doucement ton crâne sous ton air ébahi, avant de te prendre la main et de t’entraîner avec elle à la découverte de cette ville et de ce monde dont tu ne connais encore rien.

Tu as huit ans, sa main est toujours aussi chaude dans la tienne et
Elle t’attire auprès d’un adolescent
Qui changera le cours de toute ton existence en une poignée de secondes seulement.

Une poignée de secondes, c’est
Le temps de trois ou quatre inspirations
Trois ou quatre expirations
Le temps qu’il faut pour
Bousculer quelqu’un
Lui prendre la main
Ou bien
croiser un regard
Et son regard, oui son regard à lui
Tu t’en souviendras pour toujours, gravé là, au plus profond de ton cœur,
Gravé à même ta chair – cette fleur au creux de ta cheville pour te le rappeler sans cesse, jusqu’à la fin des temps.

Ton flien, le seul, l’unique, l’inébranlable qui a tout ébranlé.
Il a suffit de quelques secondes et soudain, une impulsion. Tu ne saurais la décrire déjà maintenant, mais à l’époque encore moins. Une impulsion, oui, comme une poussée d’adrénaline, une poussée d’amour, une ouverture inconnue de ta poitrine sous une inspiration beaucoup plus profonde que les autres. L’oxygène qui courait dans tes artères si vite qu’il semblait les brûler.

Tu l’as vu et tu as fondu en larmes sous ce trop-plein d’émotions, sous ce vase qui déborde, enfant que tu es, tu vis les émotions comme elles arrivent et celle-là est de loin la plus forte de toutes celles que tu as vécu. Et si tu ne la regrettes pas aujourd’hui, ça te reste encore diablement effrayant de te dire que tu pourrais la ressentir encore.

Et maman, ta si gentille et si adorable et si douce maman, elle a tout de suite compris en voyant tes larmes et l’étrange visage de Tugdual. Elle a compris, elle s’est accroupit, t’a prise dans ses bras, tu crois bien qu’elle pleurait à ce moment-là elle aussi, elle t’a serrée et t’a dit : « Je suis si heureuse que tu l’ai trouvé, mon trésor. Si heureuse. »
 
❀ ❀ ❀


Plié, pointé, saut de chat, premier pas, deuxième pas, troisième pas… Saccade.

Souffle court et chaud dans la salle d’entraînement, la professeur tape dans ses mains pour vous donnez le rythme. Comment pourrais-tu te passer d’une telle sensation ? Des muscles qui chauffent et qui brûlent, de tes pointes de pieds qui s’éraflent à en saigner dans tes chaussons, de la satisfaction d’effectuer un mouvement avec la grâce et le rythme suffisant ? Tu ne peux pas le concevoir. Tu as essayé, pourtant. Tu as fait au moins un an de plusieurs autres danses, moderne, jazz, contemporain. Rien ne t’a jamais donné cette excitation si particulière au creux du ventre, rien à part le classique.

Tu as treize ans, ton corps commence à changer et ça t’effraie. Toutes ces modifications que tu ne contrôles pas, ces douleurs qui proviennent de nulle part, les tu es devenue une femme que tu ne comprends pas – mais grâce à la danse, tu as l’impression de reprendre les rênes durant ces longues heures d’entraînement.

C’est agréable d’avoir le contrôle sur le moindre de tes mouvements, sur la façon dont ton corps peut se plier et se tordre, sur ton souffle qui n’a jamais une inspiration de trop.
C’est agréable de comprendre tout ce qu’il se passe, pourquoi ta cage thoracique s’ouvre ainsi, pourquoi tes mollets crient lorsque tu en fais trop, pourquoi tu rentres les doigts de pieds en sang le soir.
Car tu comprends de moins en moins le reste. Les filles de l’école qui parlent d’amour, de films d’amour, de romans d’amour, les filles de l’école qui parlent de ces émotions si puissantes que tu ne ressens pas – Tugdual qui te parle de mariage, de jolies robes et de cœur qui bat, le cœur également brisé qui revient souvent sur le tapis dans la plupart de tes discussions, et les colères dévastatrices qui brisent des portes et des assiettes dans les films – toutes ces explosions d’émotions, quelles qu’elles soient, t’effraient.

Mais c’est l’amour qui commence à te terrifier le plus.
Tant de choses que tu ne comprends pas dans ce monde – tant de choses effrayantes – et tu as seulement treize ans.

Peur de l’avenir s’exprime aussi dans le fait que soudain, tu comprends que tu ne sais rien de la vie et que tu as une immensité à découvrir par toi-même.

❀ ❀ ❀


Tu n’as, étrangement, jamais évoqué sérieusement l’idée de déménager à Halésia. Peu importe les galères, les peurs, les incompréhensions, les autres humains dont tu n’as pas vraiment envie de te rapprocher (peur, encore et toujours, d’aimer quelqu’un trop fort pour le supporter), la nature égoïste et dévastatrice de ton espèce… Tu as l’impression que ton travail ici n’est pas totalement terminé.
Tu dois faire encore tellement, tellement, tellement de choses.
Découvrir tellement de mystères
Tellement d’endroits
De paysages
De livres et de films
De spectacles de danse et de musique
Tu n’es pas encore arrivée au bout – au bout de quoi, toi-même tu ne le sais pas.

Tu sais juste que tu n’as pas terminé d’imbiber Tugdual des connaissances dont tu t’abreuves toi-même régulièrement.

Tu as vingt-trois ans,
Beaucoup de spectacles à organiser,
Beaucoup de chorégraphies à danser,
Beaucoup de rêves à dessiner
(même ceux qui te rendent la plus effrayée)

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Derrière l'écran : Tetsu, 21 y.o, j'suis trop contente de voir que libellule renaît de ses cendres snif j'aime vraiment trop ce forum, et son thème est tout simplement merveilleux !
Comment tu nous a découvert ? Annuaire des forums puis partos (l'époque où Tug et moi on avait encore BF snif...)

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(Cassiopée) DO YOU KNOW WHO YOU ARE ? Empty Re: (Cassiopée) DO YOU KNOW WHO YOU ARE ? {Jeu 8 Juil - 14:50}


Tu es validé !


Bravo à toi !


   
Et voilà la validation~

Bon bah comme dit, toujours un véritable plaisir de relire cette fiche (Cassiopée) DO YOU KNOW WHO YOU ARE ? 2471082821

Déjà je me souviens que à la V1 j'avais tiqué sur sa peur de l'amour et là je le redis mais j'adore tellement ce genre de personnage avec une phobie comme ca. Le genre de phobie qui donne tellement de perspective d'évolution - d'autant plus au vu de son flien avec Tugdual fiouh. Ca promet de sacré beau rp vraiment.

Le caractère est si bien présenté ❤ la forme du "premier pas" / "deuxième pas" etc... je suis fan ok.
Et puis voilà on va pas se mentir mais quelle histoire !!!
Une histoire heureuse qui donne un personnage heureux mais avec ses propres démons quand même :  c'est si bien amené.

J'aime l'idée qu'elle ait découvert Halesia si jeune et son flien aussi : ca l'a sacrément marqué et ca c'est b e a u.
& puis voilà la passion pour la danse j'approuve

BREF j'aime encore une fois ce personnage et vraiment ravi d'avoir pu la redécouvrir ❤
Je te revalide sans problème  (Cassiopée) DO YOU KNOW WHO YOU ARE ? 4202010124

les listingsles demandesles relations

   




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